Les 40 communes

Dans la plaine flamande, à 9 km des plages de sable de Malo-les-Bains, à 15 km de la frontière belge, Bergues ouvre ses portes… Encore entièrement corsetée de remparts, qu’ils soient médiévaux ou dus au talent du génial Vauban, la ville est blottie au pied de son beffroi, classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Sur la colline qui domine la ville et qui lui a donné son nom "groenberg", les tours d’une ancienne abbaye bénédictine semblent monter la garde tandis que son musée du Mont-de-Piété dévoile une partie de ses riches collections dans un magnifique écrin de brique à la chaude couleur jaune… Que ce soit au niveau de ses façades, de ses places, de ses traditions, Bergues est une de ces villes flamandes sur lesquelles le temps semble n’avoir pas d’emprise. Comme au temps jadis, la ville est rythmée aux accents de son carillon qui égrène tous les quarts d’heure ou quand il sonne de ses cinquante cloches pour le marché du lundi. Des chemins de promenade serpentent au pied et en haut des murailles.

La richesse de son patrimoine, sa gastronomie, son dynamisme commercial et son environnement naturel attirent les touristes et les habitants des environs, qui y trouvent toutes les commodités d'une ville combinées  avec un charme villageois authentique. Ce bourg-centre compte plus de 70 commerces de proximité, deux maisons de retraite, deux collèges et plusieurs écoles, des agences de banque, des salons de coiffure, des études notariales, des cabinets médicaux, des administrations ; toutes ces activités (représentant environ 1 700 emplois) animent l'espace public en semaine, et laissent place, le week-end, aux manifestations festives ou sportives. Citons les fêtes traditionnelles comme le Carnaval, la Foire des Rameaux, les Feux de la Saint-Jean ou les spectacles nocturnes. L'été, avec « Les plus beaux dimanches de Bergues », des concerts gratuits et un marché artisanal occupent la principale place de la ville.

Depuis le film « Bienvenue chez les Ch’tis » en 2008, Bergues est une place forte du tourisme régional et reçoit plus de 60 000 visiteurs chaque année. Le "Ch’ti Tour", visite organisée par l’Office de tourisme, fait revivre ce moment particulier de la vie de la cité durant le tournage, sur les traces de Dany Boon. De nombreux restaurants offrent les spécialités locales: fromage de Bergues, saucisse de Bergues, gaufres fabriquées sur place ou potsch’vleech, arrosés comme il se doit d’une bonne bière du pays.

La commune s'est énormément développée et embellie depuis plusieurs années : nouvelles voiries, nouveaux équipements.

Elle adhère au programme Voisins Vigilants.

Un nouveau lotissement est en cours de construction, 4 terrains sont d'ailleurs toujours disponibles à la vente.

La salle polyvalente de la commune de Bissezeele est disponible à la location. Un projet de parking pour cette salle polyvalente est en cours de réflexion.

BROUCKERQUE en flamand signifie « Chapelle des Marais » et compte, en 1793, 500 habitants. Rattaché au Canton de Bourbourg depuis 1790, le village a fait partie de la châtellenie de Bergues (avec 28 autres villages) et ce jusqu’à la Révolution.

Les premières élections eurent lieu dans l’église. Il semblerait que les cahiers de doléances furent rédigés en ce lieu en 1789. A cette époque, il y avait peu d’électeurs. En effet, un procès-verbal du 13 Novembre 1791 mentionne : élections à Brouckerque : 63 électeurs.

L’Assemblée Communale délibérait auparavant à l’ancien estaminet Drieux (situé à l’époque devant l’église) puis au café du « Cygne » possédant une grande voûte. En 2010, la municipalité a fait l’acquisition de ce bâtiment datant de 1764.

Concernant les autres monuments :

- l’Eglise aurait commencé à être construite en 800 puis reconstruite deux fois. La tour date du 17ème siècle mais le corps central de 1888.

- deux chapelles sont édifiées : l’une en 1727 et l’autre en 1863.

- la Mairie actuelle fut construite en 1868 par Napoléon Develle, architecte de Dunkerque et grâce à Mr et Mme Vandewalle Debuyser qui firent don d’une somme de 15 000 francs.

- le Monument aux Morts date de 1922 et deux mémoriaux ont été dressés pour le 33ème RINE et les anciens d’Algérie.

- le Presbytère fut reconstruit en 1781 puis rénové en 1911.

- le Middelhouck date de 1789. C’est aujourd’hui un restaurant gastronomique géré par Jean-Marc MOREZ. Autrefois, il s’agissait d’une auberge-relais entre Bourbourg et Bergues pour les voyageurs.

La présentation du village de Brouckerque ne peut tenir en une seule page. Si vous souhaitez plus de renseignements, un livre « Brouckerque Coppenaxfort » réalisé par Yves Lemaire et Aymard Drieux (ancien Secrétaire de Mairie) est consultable à la Médiathèque « Au Cygne », 1 Route de Coppenaxfort.

Cappellebrouck est une petit village qui s'étend sur 1 755 hectares dans la Flandre maritime. Il se situe à 2 mètres au-dessous du niveau de la mer.

Le village faisait autrefois partie de la Châtellerie de Bourbourg. Cappellebrouck se compose du village par lui-même et d'une partie des hameaux de Pont l'Abbesse, de Lynck et du Quathove.

On comprend les difficultés d'écriture du nom à travers l'histoire : le village de Cappellebrouck fut à une certaine période, bourguignon, espagnol, français mais aussi flamand....

Aujourd'hui encore, on peut voir sur différents panneaux : Cappelle - brouck ou Cappellebrouck 

La terre de Drincham appartenait au IXème siècle à l’abbaye de Saint Bertin. Le lieu est nommé Dagmaringahem. Le nom de Drincham ou Dringham ne serait que la contraction de celui de Dagmaringaham. Ce nom est à interpréter par demeure de Dagmar, le nom de son premier seigneur.

Drincham possédait un chateau reconstruit en 1620 par la veuve de Mathieu de Cupère, gouverneur de Gravelines. Il fut détruit en 1793 et il subsiste encore une mare circulaire, fossé d’enceinte de ce château.

L'ancien presbytère a été aménagé en Mairie. Un four à pain d'origine existe encore dans la salle de réunion. Il est en parfait état de marche. 

Premier “village du livre” au nord de Paris,

élu Village préféré des français  le 30 juin 2023,

Esquelbecq compte 2186 habitants.

Traversé par l’Yser, il possède un patrimoine bâti, paysager, historique et culturel riche.

Son château classé, son église de type “Hallekerke”, sa brasserie artisanale,

son site de mémoire “La Plaine au Bois”,

ses habitations typiquement flamandes,

ses nombreuses animations et associations...

 sont autant d’atouts pour séduire le grand public!

Holque est une petite commune qui se situe aux confluents du fleuve canalisé de l'Aa et du canal de la Colme qui s'appelait HOLOCA en 864, puis HOLCKE en 1178.

Cette commune est située sur une légère élévation de 11 mètres sur les bords de l'Aa (bien connu des cruciverbistes).

L'église du XVIIe siècle est dédiée à Saint Michel, avec sa Tour du XVIe siècle, construite en maçonnerie de briques jaunes et rosées. Il est fort probable que ses origines sont bien plus anciennes : les détails qui pourraient confirmer ses titres d'ancienneté sont les 4 angles qui s'appuient sur de lourds contreforts.

Sur trois dalles à l'intérieur de l'église, trois dates (1698-1724-1748) remémorant le décès de trois jésuites anglais ayant desservi Holque.

La place du village a été rénovée en 2014. En ce sens, une démarche environnementale est instaurée en utilisant le LED pour éclairage public.

Hoymille naquit du retrait de la mer en 1067, lié à l'assèchement des Xe et XIe siècles. N'existant comme commune que depuis la Révolution française (1790), elle fut longtemps une paroisse dépendant de Bergues, dont elle formait la partie rurale, et qu'elle approvisionnait.

Riche de 4 moulins, de terres maraîchères, l'habitat comporte en 1820 environ 78 maisons ou fermes, où l'on produit notamment de l'engrais et des céréales. De la fin du XIXe siècle à la seconde guerre mondiale, l'habitat croît modérément, malgré l'arrivée du chemin de fer en 1895. À la veille du conflit c'est encore un village rural, fort de 12 fermes, pour 400 habitants.

Depuis les années 1960, la construction de lotissements d'habitation a bouleversé la physionomie du village, qui a constitué à partir des années 1970 un lieu très tranquille à proximité immédiate de leur lieu de travail, situé souvent dans le Dunkerquois.

Il existe des preuves de la présence de l'homme à l'époque gallo-romaine.

La plus visible est l'ancienne voie romaine Cassel-Watten qui traverse la commune sur sa plus grande longueur.

Des poteries romaines ont par ailleurs été retrouvées.

Ce sont les Francs qui donnèrent son nom au village ; Leudiharis sali, (de Leudi ; peuple et hazia, camp).

Les armoiries de Lederzeele sont celles de la famille seigneuriale des Van Eeckhout : d'azur semé de billettes d'or, à la bande du même chargé de 3 merlettes de gueules.

Il est fait mention en 1296 de la motte située tout près de l'église : " le mote de Lidreziele. 

La commune est traversée par les canaux de la Haute et la Moyenne Colme. L’altitude moyenne est de 5,5 mètres.

Looberghe se trouve à environ 10 kilomètres du parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale et à 13,5 kilomètres du Bois du Ham.

La commune compte 1205 habitants. Le port de Dunkerque est à 14,7 kilomètres de la commune.

La plage la plus proche est la Plage de Petit-Fort-Philippe à Gravelines, à 13 kilomètres. Le climat est océanique avec des étés tempérés.  

Histoire

La première trace écrite de Looberghe date de 1093 sous la forme Loberga : Robert Ier dit Le Frison, alors comte de Flandre, avait pris sous sa garde et protection Bémol, le prévôt de l’Abbaye de Watten et lui donna par charte datant de l’an 1093 une terre située près de Looberghe.

On retrouve le nom de Looberghe sous la forme Loberga également dans le titre de l’abbaye de Bourbourg datant de 1119.

En 1130 LoBERGHE figure sur le cartulaire de l’abbaye Notre-Dame de Bourbourg, cette graphie changea en LOBERGES en 1193. Le village trouva sa graphie actuelle en 1475 dans le cartulaire de l’Abbaye de Saint-Winoc de Bergues.

Chemins de randonnées, église classée retable

Ligne de bus SAINT-OMER/ DUNKERQUE

Ecoles communale de 4 classes, accueil périscolaire

Club de foot, de rugby, de danse et de tir à l'arc

Chorale

Médiathèque (horaire : lundi et mardi de 16h30 à 18h30 et le mercredi de 10h -12h et 16h à 18h)

Oost-Cappel, petite commune frontalière du Nord de la France s'étend sur 399 hectares et compte 531 habitants répartis au centre du village et sur trois hameaux ( les Cinq Chemins, la Cité Alexandre et le Fort Diable).

A 18 mètres d'altitude, Oost-Cappel se situe à : 23 km de Dunkerque, 59 km de Lille, 7 km d'Hondschoote et 25 km d'Ypres.

Oost-Cappel vient du flamand Host-Capple qui signifie "chapelle de l'Est ".

Le village fut appelé ainsi en fonction de sa situation géographique par rapport au village de Rexpoëde.

Le nom du Saint dont on vénère les reliques à l'église s'est substitué à nom primitif : Le Vieux Monastère (justifié par la présence d'une abbaye construite vers 640).

Certes, la butte est moins célèbre que celle Montmartre et l'église moins photographiée que le Sacré Cœur, mais pour qui chemine par route, par eau ou par rail, entre Saint-Omer et Watten, l'éminence de SAINT-MOMELIN constitue une vue pittoresque, sur un axe de circulation majeur.

C'est toujours un lieu de pèlerinage pour les enfants à la parole difficile.

Situé sur un plateau verdoyant, au milieu des campagnes plantureuses du canton de Bergues et orné de plusieurs villas d'un aspect charmant, Socx est un lieu de villégiature qui offre beaucoup d'agréments à ceux qui ont la bonne pensée de venir y passer leurs loisirs.

Les plus anciennes traces d’UXEM remontent au IVème siècle. A cette époque, le littoral est régulièrement envahi par les eaux et cette invasion connaît son maximum à la fin du IVème siècle : c’est la « deuxième transgression dunkerquienne ». Les marais deviennent lacs, la mer pénètre loin dans les terres mais des émergences subsistent. Lors de cette inondation, qui dura approximativement du IV au VIIIème siècle, les secteurs hauts situés sur le banc pléistocène restent découverts et occupés bien avant la fin de la transgression, c’est le cas pour le site d'Uxem et deTéteghem.

Depuis le début de ce IVème siècle, la puissance des romains s'affaiblit et ceux-ci quittent les lieux qui sont alors occupés progressivement par une population saxo frissonne. Celle-ci s'installe sur les points hauts émergés.

Au VIIème siècle, le pays fait partie du royaume de Neustrie sous l’autorité de Dagobert Roi des Francs. Les maîtres sont les propriétaires de terres, chefs de clan possédant un groupe armé.

C’est vers cette époque que se repeuple la côte avec entre autre l’arrivée sur le site d’UXEM d’un clan germanique (saxo frisonne ou francque ?) dont le chef s’appelle ou aurait pu s’appeler UDON, ODON ; le site est une propriété particulière d’un seigneur laïc. C’est probablement à cette époque que UXEM va avoir son nom :

Ukesham = Ukes + Hem

Ukes : Hugues, Hugo, ou UDON, ODON, Eudes ;

Hem : demeure, maison forte (Ce terme implique aussi une notion de hauteur).

En 981, Uxem s’appelle donc Ukesham, « maison forte de Udon ».

On constate également que la toponymie de Uxem est liée en grande partie à la grande inondation.

Ensuite, jusqu’ XXème siècle, on retrouve peu de choses sur Uxem. Les principales informations concernent les monuments : le Moulin du Rhin, l’Eglise, etc. On retrouve également des traces sur les changements de noms successifs d’Uxem :

Nom du village : Année correspondante : Ukesham 981, Oxhem 1067, Uggeshem 1075, Usem 1093, Oxham 1121, Uxem 1254, Uxhem 1330, Uxcem 1531, Uxem 1559

Selon le Chanoine Leuridan, archiviste du diocèse de Cambrai (1907), ''Arrondissement de Dunkerque, page 105'', le blason de Warhem de tradition flamande est un écu échiqueté d'argent (blanc ou argent) et de sable (noir) de 12 pièces dont la partie inférieure est en demi-cercle.

Ces armoiries sont attribuées à une ancienne famille noble du nom ''de Warhem'' attachée à la Châtellenie de Bergues et où ils ont exercé pour la plupart des fonctions, citons : Thierry de Warhem en 1174, Jean de Warhem en 1410, Philippe de Warhem sous-bailli puis échevin de 1407 à 1434, Robert de Warhem échevin de 1464 à 1466, Philippe de Warhem échevin en 1495 et 1496, Jacques de Warhem échevin en 1504 et 1506.

En héraldique, échiqueté signifie en damier ou en échiquier. L'argent symbolise la sérénité et la noblesse, le sable, la repentance et la vengeance.

Le nom du village lui-même remonte au VIIe siècle alors que les Francs prenaient peu à peu possession de la région, WULFAFRITHINGA ; lieu appartenant aux hommes de Wulfafrith (de Wolf et de Frede : loup et paix).

En 1186 une charte est signée par Wulveric, dont le nom rappelle celui du village.

En 1190 le comte de Flandre donne la forêt de Wulverdinghe à l'abbaye Saint-Bertin. En 1221, Michel de Boulaers, connétable de Flandre, donne à l'église de Watten les droits qu'il percevait sur le village.

En 1282 Gilles de Hauwels vend son manoir situé à l'emplacement de la motte féodale (lieu dit du Hoeweel) à l'abbaye de Saint-Bertin, Fontaine Saint-Martin 

Le nom est d'origine gallo-romaine (ce qui est rare en Flandre Maritime submergée au IVe siècle).

Wilder → WILRA → villare = petite ferme.

Église Saint Martin de style gothique flamand dédiée à saint Martin, reconstruite en 1829. On y trouve une mise au tombeau, bas-relief en bois polychrome provenant d'un retable XVe, ainsi qu'un tableau de 1651 de l'école de Jacob Jordaens.

Chapelle de la légion d'honneur : construite en 1864 par le Colonel De Brenne qui lui offrit sa propre croix gagnée à la bataille de Solférino en 1859.